La convalescence du pied gauche sera plus facile à gérer grâce à l’expérience de la première opération.
En quittant la clinique, j’ai été plus vigilante les premiers jours ; je marchais à l’aide des béquilles et ne forçais pas, j’y allais à mon rythme. Aujourd’hui, je suis persuadée que cela a porté ses fruits puisque mon pied n’a quasiment pas gonflé. Après 4 jours, j’ai pu remarcher sans les béquilles ; passé quinze jours, je marchais aisément – sans pour autant faire un marathon. Je n’avais pas l’impression que l’opération était aussi fraîche et je ne ressentais pas de douleurs.
Gestion de la douleur :
Le seul petit hic, c’est que les jours suivants l’opération, j’ai tenté de prendre de la morphine pour éviter de revivre les précédentes douleurs mais je ne digérais plus cette substance. C’est alors que j’ai tenté de prendre simplement de l’ibuprofène ; par chance, cela a fonctionné. Dans mon cas, c’est entre le 3e et 5e jours que j’avais besoin de soulager la douleur. Passé cette période, plus besoin de médicaments car la douleur disparaissait.
Pour celles et ceux qui sont effrayé(e)s, rassurez-vous : oui ça peut faire mal mais chacun réagit différemment et surtout, la douleur s’oublie rapidement ! Aujourd’hui, je referais les opérations avec cette technique et ce chirurgien sans hésiter !
Un premier Tango à Paris :
Après deux mois jour pour jour, j’ai pu suivre un cours de Tango. Vous me direz que cela n’est pas très malin et je vous l’accorde. Mon ami m’avait fait la surprise de m’accompagner à un cours pour mon anniversaire. Cela faisait un moment que je lui demandais ; toutefois, j’étais à mille lieux d’imaginer qu’il y penserait l’année suivant mes opérations !
Par respect pour sa surprise, j’ai suivi le cours tant bien que mal. J’avoue que je m’en serais passée.
« PIEDS DE BOIS » APRèS CEtte soirée :
Le lendemain, j’avais les pieds en feu et j’ai préféré me reposer. Moi qui me réjouissais durant le trajet car je me rapprochais de cette surprise tant attendue, j’ai été effectivement surprise mais surtout déçue. Malgré tout, j’en garde un bon souvenir, cela m’a fait rire. Ce soir là, soit, je remarchais à une allure très correcte et pouvais doubler plus que des mamies, mais de là à faire un Tango ! Je suis revenue les pieds cassés. Je marchais à l’allure d’une tortue. Je me maudissais de ne pas avoir osé dire « bon merci pour la surprise mais ça sera pour une autre fois ».
Quelques jours plus tard :
Mes pieds vont mieux, j’ai pu ressortir et remarcher.
Deux mois et demi après la deuxième intervention, j’étais de plus en plus à l’aise pour descendre les marches de métro. Enfin je pouvais marcher pendant plusieurs heures – maximum 10 km par jour.
Rappel : la vitesse de récupération dépend de chacun.
En effet, si à la base vous étiez habitués à marcher, j’imagine que vous vous en remettrez plus vite mais rien n’est sûr. Je connais deux autres personnes qui se sont faites opérer par le même médecin avec la même méthode et qui prenaient environ 3 mois et demi pour bien remarcher. Il ne faut pas tenter d’être en compétition. L’important est d’écouter son corps et d’être patient. Dans ma tête, je m’étais préparée à 3 mois et demi sans vraiment marcher. Par chance, j’ai rapidement pu faire des longues sorties. Cependant, en fin de journée, mes pieds étaient gonflés lorsque je marchais beaucoup. Comme évoqué, je sentais lorsqu’il fallait « lever le pied » bien que cela était soudain. Je me souviens que subitement, je ne pouvais plus avancer. À ce moment là, une longue pause s’imposait.
Conclusion :
Vous l’aurez compris, la convalescence a été bien plus simple pour ce pied. Cela confirme que les sensations et la guérison sont différentes d’un pied à l’autre malgré le fait que j’ai été opéré avec la même technique.
Rendez-vous dans l’article « conclusion de mon expérience » dans lequel je dresserai un bilan de cette expérience.
Souvenez-vous que vous pouvez laisser des commentaires pour nous raconter votre expérience !