Yannis opéré de deux hallux valgus

Yannis est un adolescent de 15 ans. Malgré son jeune âge, il souffrait déjà d’une déformation importante sur chaque pied et plus précisément d’hallux valgus. Contraint de se faire opérer durant ses vacances d’été 2016, il nous raconte l’avant et l’après opération à travers cet interview.

hallux valgus adolescent

V. : À quel âge t’es-tu aperçu que tu avais des Hallux Valgus ?

Y. : Vers l’âge de mes 10 ans à-peu-près.

V. : Est-ce que tes parents, grands parents avaient des hallux valgus ?

Y. : Oui, ma grand-mère et ma mère en avaient. Ma mère s’est d’ailleurs fait opérer par le même chirurgien que le mien.

V. : As-tu vu la déformation s’amplifier avec le temps ?

Y. : Oui, il était plus que temps de me faire opérer.

V. : Était-ce douloureux ?

Y. : Oui. Lorsque la douleur se faisait sentir, j’étais obligé de m’asseoir pendant quelques instants pour ne plus avoir mal.

V. Comment faisais-tu pour te chausser ?

Y. : Je prenais une taille de plus sinon cela me faisait mal.

V. : Recommandes-tu certaines marques qui te permettaient d’être bien dans tes chaussures ?

Y. : Je n’en ai pas trouvé, désolé.

V. : Avais-tu consulté un podologue pour avoir des semelles avant d’envisager une opération ?

Y. : Oui, il m’a prescrit des semelles que je ne portais pas.

V. : À quel âge as-tu rencontré un chirurgien orthopédiste pour la première fois ?

Y. : Il y a 6 ans donc en 2010 lors de l’opération de ma mère.

V. : A-t-il vu tes pieds ? Si oui, que t’as-t-il dit ?

Y. : Oui car en 2010, j’avais déjà une légère déformation. Il m’a alors indiqué que je devrais attendre mes 14 ans avant de me faire opérer.

V. : Est-ce que cette déformation des pieds perturbait tes appuis et engendrait des douleurs ailleurs (dos, genoux…) ?

Y. : Non, cela n’engendrait pas de douleurs ailleurs.

V. : As-tu des durillons ou cors aux pieds ?

Y. : Non, je n’en ai pas.

V. : Tu as fait opérer tes deux pieds en même temps, combien de temps l’intervention a-t-elle durée ?

L’opération a durée 1h30 soit environ 45 minutes par pied.

V. : Quel type d’anesthésie as-tu subi ?

Y. : J’ai subi une anesthésie générale.

V. : Tu as été opéré en chirurgie classique, comment ton chirurgien a-t-il fixé la réaxation ?

Y. : La réaxation est maintenue grâce à des vis et une broche.

V. : Quels orteils t’es-tu fait opérer ?

Y. : Je me suis fait opérer des gros orteils (les hallux) et des secundus.

V. : As-tu pu remarcher le jour même suivant l’opération ? Si oui, as-tu ressenti des douleurs ?

Y. : Oui mais je ne ressentais pas vraiment la douleur car j’étais sous morphine .

V. : Combien de temps es-tu resté hospitalisé ?

Y. : Je suis resté 3 jours au lieu de 2 à cause d’une surdose de morphine.

V. : Pendant combien de temps auras-tu des piqûres pour éviter une phlébite ?

Y. : J’aurai des piqûres pendant 12 jours.

V. : À quelle fréquence dois-tu faire changer tes pansements ?

Y. : Un infirmier vient 3 fois par semaine pour changer mes pansements.

V. : Comment t’organises-tu pour te laver sachant que tu as un pansement sur chaque pied ?

Y. : Je me lave au lavabo car pour l’instant, je ne peux pas faire autrement.

V. : Un peu plus d’une semaine après l’opération, ressens-tu des douleurs ?

Y. : Quand mes pieds sont surélevés, non. En revanche, quand je marche, oui, je ressens des douleurs et surtout sur le pied gauche.

V. : Dois-tu encore prendre des médicaments ?

Y. : Non aucun.

V. : D’après ton chirurgien, quand pourras-tu reprendre le travail et le sport ?

Y. : Dans 5 mois, ce qui me donne normalement suffisamment de temps pour me remettre des opérations.

V. : Entre temps, auras-tu des séances de kiné ?

Y. : Non, du moins il me semble.

V. : Je te remercie d’avoir répondu à toutes ces questions et te souhaite un bon rétablissement. J’espère que tu nous enverras des photos de tes pieds lorsqu’ils seront cicatrisés.

Y. : De rien, merci.

Retrouvez également le témoignage de Yannis sur le forum. Prochainement, vous pourrez retrouver les coordonnées de son chirurgien qui se trouve à Cambrai en allant dans la rubrique « où trouver un chirurgien orthopédiste ?« 

Propos recueillis en août 2016. Y. = Yannis, V. = Virginie

 

 

Retirer la vis : Sophie opérée en 2014

Interview de Sophie opérée en 2014 d’un hallux valgus

L’Hallux Valgus, voilà l’ancien cauchemar de Sophie qui est Chef d’Entreprise. Son métier l’oblige à rester souvent debout, malgré tout, elle a dû se faire opérer deux fois : une première fois de son hallux valgus, une deuxième fois pour faire retirer la vis que le chirurgien avait fixé pour maintenir la réaxation ; Sophie va nous parler de ses deux opérations.

retirer la vis

 

 

 

 

 

 

 

Propos recueillis en novembre 2015. S. = Sophie, V. = Virginie

V. : Pourquoi as-tu décidé de te faire opérer de ton hallux valgus ?

S. : Parce qu’il me faisait trop souffrir. Chaque soir, je ressentais une vive douleur. J’avais souvent mal et besoin de retirer mes chaussures dès que je pouvais. Je devais même les retirer pour conduire.

V. : A l’aide de quelle méthode t’es-tu faite opérer ?

S. : Je me suis faite opérer en chirurgie classique. J’ignorais qu’il existait une autre technique. Je ne regrette pas mon choix car je suis très contente du résultat mais j’avoue que l’idée d’avoir une vis dans le pied m’a effrayé.

V. : Comment as-tu choisi ton chirurgien ?

S. : Par le bouche-à-oreille et je suis ravie du résultat.

V. : Combien de temps es-tu restée à l’hôpital ?

S. : Deux jours. Je suis entrée à l’hôpital la veille de l’opération.

V. : En tant que Chef d’Entreprise, comment t’es-tu organisée pour ta convalescence ? 

S. : J’ai attendu de me faire opérer en période creuse de mon activité, c’est-à-dire, en hiver. Puis, j’ai eu la chance d’être aidée par mes filles, elles se sont occupées des tâches ménagères.

V. : Comment s’est passé ta convalescence ?

S. : Durant le premier mois suivant l’opération, je devais maintenir ma jambe surélevée au maximum, mon chirurgien m’avait conseillé d’éviter de marcher pendant les 15 premiers jours suivant l’opération. Durant ces 15 premiers jours, une infirmière venait changer mon pansement tous les jours, puis, j’ai eu des piqûres pour éviter tout risque de phlébite. Ensuite, j’ai fait des radios de contrôle et revu mon chirurgien.

V. : À partir de combien de temps as-tu pu remarcher ?

S. : je dirais environ un mois après l’opération. Toutefois, je ne partais pas en marathon, je faisais des petits trajets et marchais lentement.

V. : Ton pied a-t-il dégonflé rapidement ?

S. : Cela a pris environ 3-4 mois pour qu’il dégonfle totalement.

V. : Un an et demi plus tard, tu as fait retirer la vis qui maintenait la réaxation, pourquoi ?

S. : Elle commençait à me gêner car une sorte de bosse se formait au dessus, c’était légèrement enflé. Ainsi, j’ai préféré la faire retirer sachant que mon chirurgien m’avait confirmé qu’une fois la consolidation terminée, je pourrais demander à ce que la vis soit retirée.

V. : Étais-tu inquiète de subir une seconde opération ?

S. : Non car mon amie qui a été opérée chez ce même chirurgien a également fait retirer la vis qu’elle avait dans le pied et tout c’était très bien passé, cela m’a rassurée, j’y allais confiante.

V. : Comment s’est passé cette deuxième opération ?

S. : Très bien. Je suis entrée le matin et sortie dans l’après-midi. La photo, ci-dessus, a été prise quelques jours après l’opération.

V. : Combien de temps après cette opération as-tu pu bien remarcher ?

S. : Dès ma sortie de l’hôpital, j’ai pu marcher, cette deuxième opération a été moins handicapante, j’ai repris mes activités rapidement car cette chirurgie était moins violente que la précédente, il s’agissait simplement de retirer une vis.

V. : Est-ce que tu as eu des dépassements d’honoraires à payer pour ces deux opérations ?

S. : Non, dans les deux cas, la sécurité sociale et ma mutuelle prenait tout en charge.

V. : Je te remercie pour toutes informations et je mettrai les COORDONNÉES DE TON CHIRURGIEN prochainement sur mon site.

S. : Je t’en prie ! J’espère que ça pourra rassurer d’autres personnes qui craignent de se faire opérer.

Depuis cet article, tout va bien pour Sophie, elle remarche normalement, la cicatrice s’est bien atténuée, elle a pu reprendre ses activités.

Si vous aussi vous pensez à vous faire opérer ou avez fait retirer votre vis, souvenez-vous que vous pouvez partager votre expérience en laissant un commentaire, ci-dessous.

Première sortie avec mes K-Jacques

I love mes K-Jacques

K Jacques k Jacques

La météo annonce 27° degrés, le moment est venu de sortir mes K-Jacques.

En janvier, tandis que tout le monde se ruait sur les bottes et autres chaussures d’hiver, moi, j’étais déjà en train d’essayer les sandales.

Des années à rêver d’avoir des pieds « normaux » pour pouvoir porter des chaussures ouvertes, j’ai donc sauté sur l’occasion de m’acheter LA paire de sandales de mes rêves. En effet, je tenais à être prête à dégainer dès les premiers jours de beau temps. Tandis que les clientes de chez K-Jacques me demandaient : « vous partez en vacances aux soleils ? » je répondais « non, je fête juste le fait d’avoir des nouveaux pieds ». A leur air interloqué, je comprenais qu’elles ne saisissaient pas tout !

Pourquoi ai-je choisi cette marque plutôt qu’une autre ?

Pour me sentir Kate Moss ? Non, bien que j’avoue que je bavais toujours sur ses sandales en feuilletant les journaux à scandales et qu’elle a contribué à motiver mon achat ; si j’ai jeté mon dévolu sur K-Jacques c’est parce que pour moi, c’est le MUST de la sandale : le choix est multiple à tel point qu’on s’y perdrait, la qualité est impeccable, il est possible de choisir une taille de semelle en 38 par exemple et de mettre des lanières en 39 si on a les pieds larges et c’est fabriqué en France.

Que demander de plus ?

hum… qu’ils fassent des soldes de temps en temps ou des remises aux bonnes clientes ? Oui car j’avoue m’être fait plaisir avec ce modèle qui coûte 220€. Oui, c’est un budget conséquent mais je préfère avoir une paire à ce prix qui tient la route car je marche beaucoup plutôt que d’acheter une paire dont la semelle va s’user dès le premier kilomètre parcouru.

Avantages de K-Jacques ?

Si dans quelques années mes semelles K-Jacques sont abîmées, je pourrai les faire ressemeler cela coûte de mémoire dans les 50€.

De plus, j’avais lu l’article d’une adepte de cette marque qui expliquait qu’après cinq ans, ses semelles sont encore en bon état malgré le fait qu’elle marche beaucoup avec.

Avis après ma petite sortie :

Aujourd’hui, j’ai enfin pu les tester ailleurs que dans mon minuscule appartement et c’était un bonheur. Sentir le vent chatouiller mes doigts de pieds n’a pas de prix ! Mes pieds sont biens maintenus et elles sont très agréables à porter. Je craignais d’avoir mal entre les doigts de pieds car avant, je ne pouvais pas supporter les tongs ; maintenant, cela n’est qu’un mauvais souvenir puisque j’ai pu marcher 3 kilomètres sans avoir mal aux pieds et sans avoir des ampoules malgré la chaleur. Je suis toujours aussi enchantée de mon achat.

Remerciements :

Je tiens à remercier le vendeur – qui soit dit en passant est charmant, élégant et porte toujours de très jolies chaussures -, de m’avoir si bien conseillée. En effet, j’étais tentée par plusieurs modèles mais il a su me poser les bonnes questions me permettant de choisir les sandales les mieux adaptées à mes besoins.

Notez que si le modèle que vous souhaitez n’est pas en stock il faudra environ 2 semaines pour l’obtenir donc je vous conseille de vous y prendre en avance !

Voici l’adresse de la boutique :

K-Jacques,

16 rue Pavée,

75004 PARIS

Les Horaires :

Du lundi au jeudi : de 10h à 19h

Vendredi, samedi : de 10h à 19h30

Dimanche : de 13h à 19h30

Ainsi que le site internet : http://www.kjacques.fr/

Hallux Valgus : Audrey opérée en 2012

Opération Hallux Valgus

Interview d’Audrey opérée en 2012

audrey audrey

Photos, ci-dessus, prises par Audrey cinq ans après l’opération d’un hallux valgus en chirurgie percutanée. Pied opéré par Docteur Traversari à Nancy.

Propos recueillis en mai 2015. V. = Virginie, A. = Audrey.

V. : Souffrais-tu avant de t’être fait opérer ?

A. : Oui, et j’avais aussi beaucoup de mal à me chausser.

V. : Comment as-tu connu la technique de chirurgie percutanée ?

A. : C’est mon médecin traitant qui m’en a parlé. Elle avait de très bon retour concernant les opérations effectuées par le Docteur Traversari, elle m’a dit que c’était un champion dans son domaine. Naturellement, je lui ai fait confiance et je ne le regrette pas.

V. : Qu’est-ce qui t’a décidé à sauter le pas ?

A. : Les douleurs.

V. : Comment s’est déroulé l’opération ?

A. : Je suis entrée le matin et ressortie en fin d’après-midi.

V. : As-tu souffert après l’opération ?

A. : Non, les premiers jours j’ai pris du paracétamol pour ne pas sentir la douleur et après l’arrêt des médicaments, je n’ai pas eu mal. Jusqu’au 4e mois, je sentais qu’il se passait un truc dans mon pied mais ne saurais pas vraiment le décrire. Je sentais que mes os travaillaient, cela me grattait un peu mais ce n’était pas douloureux.

V. : As-tu une vis dans le pied ?

A. : Non, le chirurgien a réussi à me réaxer l’os sans le fixer avec une vis.

V. : As-tu des cicatrices ?

A. : Non, je t’enverrai des photos, tu pourras voir que je n’ai pas de cicatrices (voir photo, ci-dessus).

V. : Combien t’a coûté cette opération ?

A. : Tout a été pris en charge par la sécurité sociale et ma mutuelle qui couvrait le dépassement d’honoraires qui était d’environ 300€.

V. : Comment as-tu vécu la convalescence ?

A. : Cela a été long. Il était possible de marcher dès le premier jour mais pas plus de 5 à 10 minutes par heure.

V. : Après combien de temps as-tu pu remarcher normalement, enfin je veux dire à vive allure ?

A. : Environ 3 mois et demi après l’opération.

V. : A quel moment as-tu repris le travail ?

A. : Étant donné que je suis debout et que je marche beaucoup lorsque je suis au travail, mon arrêt de travail a été de trois mois.

V. : Quand as-tu pu reporter des chaussures de ville ?

A. : jusqu’au 4e mois je portais des baskets puis, j’ai pu reporter des chaussures de villes mais pas trop serrées au début.

V. : Aujourd’hui, peux-tu encore porter des talons ?

A. : Oui, j’en porte quasiment tous les jours sans ressentir de douleurs. Je peux porter toutes sortes de chaussures à présent, cela m’était impossible auparavant.

V. : Question bête : le referais-tu ?

A. : Sans hésiter ! Je dois d’ailleurs me faire opérer de l’autre pied et j’irai beaucoup plus sereine car je sais comment cela va se dérouler, que ce n’est pas douloureux. Évidemment, je retournerai chez le même chirurgien.

V. : Je te remercie pour toutes ces informations. Tu m’as convaincue, je contacte le secrétariat de ce chirurgien de ce pas.

A. : De rien, tiens moi au courant !

Depuis cette conversation, Audrey est allée se faire opérer du deuxième pied. Je n’ai pas réussi à savoir comment s’est déroulé cette seconde opération mais dès que j’aurai des nouvelles, je ferai un nouvel article.

Aviez-vous d’autres questions à poser à Audrey ? Si oui, vous pouvez laisser un commentaire, je vous répondrai rapidement. Si les articles vous plaisent, inscrivez-vous à la newsletter, vous serez averti(e)s des nouvelles publications.