Hallux valgus : radio avant et après opération

Il existe différents degrés de déformation. Parfois, la déVIATION PEUT être très importante sans pour autant gêner le patient. à l’inverse, il est possible d’avoir un hallux valgus à peine visible mais très douloureux. Lorsque votre pied devient trop douloureux ou que vous rencontrez des difficultés  pour vous chausser c’est le moment de consulter un chirurgien orthopédiste pour traiter votre problème. comment s’organiser ? Je vais vous faire un petit rappel rapide ainsi qu’une description des radios de patients opérés.

Médecin traitant :

Pour des questions de remboursement, avant de vous rendre chez un spécialiste, il faut d’abord consulter votre médecin traitant qui va s’assurer que votre demande est justifiée. Ensuite, il va vous établir un courrier  et une ordonnance pour faire des radios. Dès la première visite chez votre chirurgien il sera impératif d’avoir fait vos radios et de remettre le courrier de votre médecin à son secrétariat.

Prendre un rendez-vous avec un chirurgien orthopédiste :

En effet, les chirurgiens sont souvent surchargés de rendez-vous. Ainsi, je vous conseille de téléphoner pour bloquer une date dès que vous serez en possession du courrier de votre médecin.

Radiographies, attention au prix :

Il existe de nombreux cabinets privés pour effectuer vos radiographies dont les prix peuvent varier du simple au double. Si vous vivez dans une grande ville, voici mon astuce  : chercher un cabinet en fonction de l’arrondissement et de ses honoraires pour éviter des dépassements exorbitants.  Pour cela, je me rends sur l’annuaire de la sécurité sociale qui répertorie tous les professionnels de la santé en indiquant dans quel secteur ils sont conventionnés (secteur 1,2,3) et précise ceux qui acceptent ou non la carte vitale.

Visite chez votre chirurgien :

Grâce à vos radios, il va pouvoir faire un diagnostic et un plan d’intervention. Les deux grandes familles d’opération sont  la « chirurgie classique » et la « chirurgie percutanée ».  Les radios, ci-dessous, montrent des hallux valgus et le résultat après opération.

Radiographies hallux valgus :

radio hallux valgusRadio hallux valgus rigidus
 

 

Radiographie après une chirurgie classique :

radio pied apres operation
Ostéotomie distale du métatarsien en chevron. Fixation avec vis et agrafes.

 

 

 

 

 

 

 

Radiographie après une chirurgie percutanée :

radio apres chirurgie percutanee
Chirurgie mini-invasive avec réaxation du gros orteil et « libération » des têtes des autres orteils. Attente de consolidation naturelle, pas de matériel de fixation.

 

 

 

 

 

 

 

 

Conclusion :

L’opération est recommandée lorsque les autres alternatives – semelles orthopédiques par exemple – ne suffisent pas à réduire la douleur ou si vous n’arrivez plus à vous chausser.

Parmi les deux techniques d’opération, il existe une multitude de possibilités d’intervention (avec vis, agrafe, en chevron, en croissant…).  Il est important de rappeler que je suis simplement une patiente qui fait partager son expérience et celles d’autres personnes mais seul votre chirurgien est habilité à faire un diagnostic et un plan d’intervention.

Vous pouvez vous aussi faire partager votre expérience sur le forum ou laisser un commentaire en bas de cette page.

à bientôt !

Hallux Valgus : Audrey opérée en 2012

Opération Hallux Valgus

Interview d’Audrey opérée en 2012

audrey audrey

Photos, ci-dessus, prises par Audrey cinq ans après l’opération d’un hallux valgus en chirurgie percutanée. Pied opéré par Docteur Traversari à Nancy.

Propos recueillis en mai 2015. V. = Virginie, A. = Audrey.

V. : Souffrais-tu avant de t’être fait opérer ?

A. : Oui, et j’avais aussi beaucoup de mal à me chausser.

V. : Comment as-tu connu la technique de chirurgie percutanée ?

A. : C’est mon médecin traitant qui m’en a parlé. Elle avait de très bon retour concernant les opérations effectuées par le Docteur Traversari, elle m’a dit que c’était un champion dans son domaine. Naturellement, je lui ai fait confiance et je ne le regrette pas.

V. : Qu’est-ce qui t’a décidé à sauter le pas ?

A. : Les douleurs.

V. : Comment s’est déroulé l’opération ?

A. : Je suis entrée le matin et ressortie en fin d’après-midi.

V. : As-tu souffert après l’opération ?

A. : Non, les premiers jours j’ai pris du paracétamol pour ne pas sentir la douleur et après l’arrêt des médicaments, je n’ai pas eu mal. Jusqu’au 4e mois, je sentais qu’il se passait un truc dans mon pied mais ne saurais pas vraiment le décrire. Je sentais que mes os travaillaient, cela me grattait un peu mais ce n’était pas douloureux.

V. : As-tu une vis dans le pied ?

A. : Non, le chirurgien a réussi à me réaxer l’os sans le fixer avec une vis.

V. : As-tu des cicatrices ?

A. : Non, je t’enverrai des photos, tu pourras voir que je n’ai pas de cicatrices (voir photo, ci-dessus).

V. : Combien t’a coûté cette opération ?

A. : Tout a été pris en charge par la sécurité sociale et ma mutuelle qui couvrait le dépassement d’honoraires qui était d’environ 300€.

V. : Comment as-tu vécu la convalescence ?

A. : Cela a été long. Il était possible de marcher dès le premier jour mais pas plus de 5 à 10 minutes par heure.

V. : Après combien de temps as-tu pu remarcher normalement, enfin je veux dire à vive allure ?

A. : Environ 3 mois et demi après l’opération.

V. : A quel moment as-tu repris le travail ?

A. : Étant donné que je suis debout et que je marche beaucoup lorsque je suis au travail, mon arrêt de travail a été de trois mois.

V. : Quand as-tu pu reporter des chaussures de ville ?

A. : jusqu’au 4e mois je portais des baskets puis, j’ai pu reporter des chaussures de villes mais pas trop serrées au début.

V. : Aujourd’hui, peux-tu encore porter des talons ?

A. : Oui, j’en porte quasiment tous les jours sans ressentir de douleurs. Je peux porter toutes sortes de chaussures à présent, cela m’était impossible auparavant.

V. : Question bête : le referais-tu ?

A. : Sans hésiter ! Je dois d’ailleurs me faire opérer de l’autre pied et j’irai beaucoup plus sereine car je sais comment cela va se dérouler, que ce n’est pas douloureux. Évidemment, je retournerai chez le même chirurgien.

V. : Je te remercie pour toutes ces informations. Tu m’as convaincue, je contacte le secrétariat de ce chirurgien de ce pas.

A. : De rien, tiens moi au courant !

Depuis cette conversation, Audrey est allée se faire opérer du deuxième pied. Je n’ai pas réussi à savoir comment s’est déroulé cette seconde opération mais dès que j’aurai des nouvelles, je ferai un nouvel article.

Aviez-vous d’autres questions à poser à Audrey ? Si oui, vous pouvez laisser un commentaire, je vous répondrai rapidement. Si les articles vous plaisent, inscrivez-vous à la newsletter, vous serez averti(e)s des nouvelles publications.

 

 

 

Où trouver un bon chirurgien orthopédiste ?

À la recherche d’un bon chirurgien orthopédiste ? Comment savoir si on est entre de bonnes mains ? je VAIS VOUS DONNER UN PETIT COUP DE MAIN !

Où trouver un bon chirurgien orthopédiste ?Pour l’instant, je vous orienterai vers les chirurgiens que j’ai rencontré et pour lesquels j’ai eu des retours positifs. Avec le temps et les avis des gens, j’espère réussir à augmenter la liste. Rassurez-vous, avant de conseiller quelqu’un, je m’assurerai de la véracité des opérations.

Méthode percutanée

En Lorraine :

Je ne peux que vous conseiller d’aller voir mon chirurgien Docteur Traversari  – voir article coordonnées de mon chirurgien. Je connais deux autres personnes opérées par ses soins et elles sont ravies aussi.

En Ile-de-France :

Sur Paris, j’ai rencontré le Docteur Cazeau dont la réputation n’est plus à faire également. Vous trouverez ses coordonnées en allant sur son site internet.

En Loire-Atlantique :

À Nantes, il y a un chirurgien qui a fait une vidéo – mais je ne connais personne qui s’est fait opérer par ses soins, je vous remercie d’avance de laisser des commentaires si vous êtes passé(e)s entre ses mains et de m’envoyer des photos. Il semble très compétent. Son nom : Cyril Perrier, cliquez sur le lien pour accéder à ses coordonnées.

Autre chirurgien basé à Nantes conseillé par une internaute plus bas dans les commentaires : Docteur Ronny Lopes qui exerce à la clinique PCNA (Pied Cheville Nantes Atlantique). Plus d’informations en cliquant ici.

N.B : dans la rubrique vidéo, vous pourrez voir une vidéo du Docteur Cyrille Cazeau et une autre du docteur Cyril Perrier.

Midi-Pyrénées :

Plusieurs chirurgiens opèrent à la clinique de l’Union située à Saint Jean.

Méthode classique

En Alsace :

Une lectrice a rencontré le Docteur Christophe Averous à Strasbourg. Elle a eu une très bonne impression même si elle attend encore avant de se faire opérer. Cependant, j’ai pu lire de très bons avis sur ce chirurgien en allant sur le site « Doctolib » alors je me permets de partager ses coordonnées. Cliquez sur ce lien pour y accéder.

En Eure-et-Loir :

À Dreux, j’ai consulté le Docteur N’tidam qui opère avec la méthode classique. J’ai eu le retour de deux personnes qui sont très contentes de ce chirurgien. Il ne pratique pas de dépassement d’honoraires. Je vous invite à consulter le site internet de l’hôpital de Dreux pour plus d’information.

où trouver se faire opérer d'un hallux valgus ?
Photo d’un pied opéré par le Docteur N’tidam à Dreux.

En Lorraine :

Retour sur Nancy avec le Docteur Goudot Benoît qui est également renommé – comme quoi, en province il y a aussi des très bons chirurgiens – et qui a opéré deux de mes amies et les deux ont fait retirer la vis après environ un an et sont contentes du résultat.

Vous trouverez ses coordonnées sur son site internet.

docteur Goudot Benoit
Pied opéré en 2014 par le docteur Goudot Benoît

 

 

 

 

 

 

En espérant que cela vous aidera !

Connaissez-vous d’autres chirurgiens compétents ? Vous pouvez laisser un commentaire en bas de l’article ou sur le forum et m’envoyer des photos des opérations, je les mettrai en ligne.

 

Les coordonnées de mon chirurgien

Que serait ce site sans mon chirurgien ?

Rien ! C’est grâce à lui que je peux aujourd’hui partager mon expérience et que je peux enfin me chausser sans me poser mille questions, je me dois donc de vous donner les coordonnées de ce magicien.

Pour commencer, je vous donne le lien du site de mon papa de pieds à qui je dois un GRAND MERCI pour sa patience, son beau travail et d’avoir réussi à me rassurer.

Ses coordonnées :

Docteur Traversari Régis,

61 Bis Avenue de la Libération,

54520 Laxou (proche de Nancy, en Lorraine)

Téléphone : 03 83 28 83 05

Petit rappel :

Docteur Traversari opère en chirurgie  percutanée connu aussi sous le nom de mini-invasive et il pratique des dépassements d’honoraires.

Dans les questions fréquentes, vous trouverez les coordonnées d’autres chirurgiens orthopédistes.

Si vous avez un chirurgien un à conseiller, vous pouvez m’envoyer ses coordonnées et les photos de votre opération à l’adresse info@piedhallux.com

 

 

 

 

Hallux valgus : Combien coûte la première consultation ?

hallux valgus : Combien coûte la première consultation ?En parlant avec mon entourage, nombreux sont ceux qui me demandaient « combien coûte la consultation avec un spécialiste ? ». Ainsi, je me suis aperçue que le coût de la première consultation peut-être un frein. Il peut aussi beaucoup varier d’un chirurgien à l’autre.

Premiers réflexes :

  • Alors tout d’abord, afin d’être remboursé par la sécurité sociale, il vous faudra consulter votre médecin traitant. En effet, c’est lui qui jugera si il est utile ou non de voir un spécialiste et si oui, il rédigera un courrier que vous devrez remettre au chirurgien que vous rencontrerez.
  • Je vous conseille également d’avoir une complémentaire santé qui prendra en charge le montant restant à votre charge.

Tarifs :

À ma connaissance, le tarif d’une consultation avec un chirurgien orthopédiste varie de 45 à 100€ (entre 45 et 60€ en province contre 100€ à Paris).

N.B : Voir aussi l’article l’opération sera-t-elle intégralement remboursée par l’assurance maladie ?

Si vous avez consulté un spécialiste, je vous remercie de nous indiquer son tarif dans les commentaires.

Hallux Valgus : Comment se rechausser après une opération ?

Une question revient souvent : quand pourrais-je reporter des chaussures « normales » après mon opération des hallux valgus ?

Alors, jusqu’à la 6e semaine en moyenne, on garde une chaussure post-opératoire aussi appelée « chaussure barouk ». Ensuite, si le médecin donne le feu vert, on peut reporter des chaussures souples et confortables. Souvent, il faut une pointure au dessus pour être à l’aise.

Certains médecins autorisent leurs patients à se rechausser avant six semaines, mais en général, il faut garder la chaussure spéciale pendant au moins quatre semaines.

Après deux mois :

Généralement, il est possible de se rechausser dans des chaussures confortables, souples. Il faudra certainement prévoir une à deux pointures de plus que la taille portée habituellement.

De mon côté, je reportais des baskets en taille quasi normale (39) et j’ai pu après 3 mois acheter une paire de richelieu en taille 39 en étant bien dedans. Je précise le modèle car auparavant, cela n’était même pas envisageable, mon pied était trop large.

Après 4 mois :

Toutes mes amies opérées reportaient des chaussures de villes et avaient retrouvées leur pointure normale.

Idem pour moi, je pouvais reporter des chaussures en taille 38,5, le 39 est trop grand sur beaucoup de modèles, le 38 j’arrive parfois à rentrer dedans.

Été suivant l’opération :

Après une journée de marche mon pied gonfle bien plus qu’avant. En faisant les soldes, j’ai essayé plusieurs fois des sandales en taille 39 et mon pied était trop large. Était-ce les chaussures qui taillaient mal ou mes pieds qui avaient trop chauffés ? Un peu des deux je pense.

Rappel :

Il est préférable de ne plus reporter vos anciennes chaussures dont les semelles sont usées. En effet, logiquement, après l’opération, vous remarcher en positionnant votre pied comme il faut. Or, si vous reportez des chaussures dont la semelle est abîmée d’un côté et non de l’autre, votre pied se positionnera mal. Mieux vaut donc investir dans une nouvelle paire.

N.B : voir également l’interview d’Audrey.

Et vous, combien de temps après votre opération avez-vous pu vous rechausser normalement ?

Avis sur la clinique

Après deux interventions, deux « pensions » différentes : ambulatoire et « pension complète » soit deux nuits d’hospitalisation, je pense être en mesure de donner un avis sur la clinique.

avis sur la clinique

Ambulatoire :

Dès mon arrivée – avant 7 heures – j’ai été enchantée par les locaux mais surtout par l’équipe qui gère le service ambulatoire. La chambre était très confortable ; j’avais une jolie vue sur le jardin, les oiseaux chantaient. J’appréciais énormément. En effet, cela me changeait de la vue sur la ville, de l’odeur des pots d’échappements, du bruit des moteurs et des klaxons.

La collation après l’opération était très bonnes. L’infirmière anciennement Parisienne était charmante – qui dira que les Parisiens sont cons ?  À ce moment, je regrette déjà mon choix d’aller chez mes parents. Bien que j’aime mes parents, j’aurais pu mieux me reposer en restant à la clinique. Je n’imaginais pas me sentir bien dans une clinique pourtant, c’est arrivé !

Grâce à cette bonne surprise mais aussi parce que je m’étais sentie mal en sortant de la clinique, j’ai prévu de rester une nuit après la deuxième opération. Mauvaise idée ; équipe bien moins sympathique.

Inscription :

Cela commence lorsque je viens m’inscrire. Il y a beaucoup de monde à l’accueil. Trois mois plus tôt, j’avais à moitié dérangé la fille de l’accueil en lui demandant auprès de qui je devais aller m’inscrire. Cette fois-ci, je connais le chemin. Je me rends directement au bureau des inscriptions.

Je patiente mais ne vois personne. Inquiète malgré le panneau sur la porte qui indique d’attendre, j’interpelle une jeune femme appartenant au personnel. Elle me confirme qu’il faut patienter ici.

Toutefois, ma mère s’étonne de l’attente et se rend à l’accueil.

Altercation :

Tandis que je patiente toujours au même endroit, une dame de l’accueil vient me chercher. Elle est furax. Elle me demande ce que je fais là, d’un ton agressif. Elle me signale que le bureau des inscriptions est fermé cet après-midi là et qu’il faut passer par l’accueil. Rien ne l’indiquait, surtout pas l’affiche coller sur la porte demandant de patienter. Je lui explique calmement que je l’ignorais tout en la suivant. Tout à coup, je l’entends s’adresser à une collègue « putain il sont cons les gens ils attendent bêtement sans passer par l’accueil« . J’avoue m’être emportée en entendant cette phrase, je ne vois pas ce qui l’autorise à m’insulter ! Je suis gentille mais il y a des limites. Elle était tellement lâche qu’elle n’avait pas le courage de me parler en face. Puis, elle s’est fait toute petite quand je me suis énervée. Oui c’était facile pour elle de se passer les nerfs face à une fille réservée. Elle est redescendu quand elle s’est trouvé face à une personne affirmée. Si elle s’adresse de façon aussi gracieuse à ses collègues et aux autres patients, je les plains. Une personne aussi agressive à l’accueil terni l’image de cette clinique. Par chance, une autre personne s’est occupée de moi.

Heureusement, je repense à ma première expérience. Je suis rassurée et me dis que les connes il y en a partout. Le reste du personnel me fera oublier cette fâcheuse altercation.

La veille de l’opération : 

J’intègre la clinique vers 16 heures. La chambre est plutôt vétuste comparée à celle que j’avais occupée en ambulatoire. Elle offre une jolie vue sur le parking. Terminé les oiseaux qui chantent. Pas grave, c’est toujours moins bruyant que chez moi me dis-je. Le menu est correct, l’infirmière sympa, c’est l’essentiel.

Le lendemain matin, quand je remonte du bloc, c’est une autre histoire. Je rencontre une dame très antipathique. Elle n’est pas infirmière mais je pense aide soignante. Malgré ma bonne humeur et mon respect des gens, je n’ai pas réussi à lui faire décrocher ne serait-ce qu’un mini-sourire. Indulgente, je me suis dit qu’elle devait croiser beaucoup de « relou » – dont je faisais peut-être parti sans le savoir – et qu’elle ne supportait plus son métier qui reconnaissons le est difficile. Peut-être même était-elle sous anti-dépresseurs au vu de sa vivacité. Je ne suis pas tendre dans sa description ; elle a tellement gâché mon séjour et l’image que j’avais de cette clinique que je ne peux pas faire autrement.

reproches :

Je devais me préparer pour 11 heures afin de descendre au bloc. Une infirmière est venue dans ma chambre vers 7h pour me demander de me laver au plus vite car je passerais finalement dans les premières. Je me suis levée et lavée dans l’urgence. J’étais encore sous la douche quand un jeune homme est venu me cherche. Par conséquent, je n’ai pas pu faire mon lit.

En remontant, le premier contact que j’ai eu avec cette charmante dame était « je ne sais pas ce que vous avez fait avec votre lit mais tout était en boule, j’ai eu du mal à le refaire » le tout sur un ton sec… Je suis enchantée de la connaître :-). De nature gentille, je lui présente mes excuses en lui expliquant que je n’ai pas pu faire mon lit car je suis partie dans l’urgence.

Déjeuner :

L’heure du déjeuner est arrivée ; elle m’apporte un plat super léger, je suis ravie. Au menu : « pâte à la carbonara ». Je n’épiloguerai pas sur ce qu’ils appellent pâtes à la carbo, on est pas au resto mais j’ai trouvé très ingénieux de servir un plat aussi copieux après une anesthésie ! Quelques bouchées et je ne peux plus avaler ; je n’ai même pas réussi à les digérer et vous laisse deviner comment cela s’est terminé ; des légumes me paraissaient plus appropriés mais la charmante dame c’était caché de me dire que j’avais le choix alors que d’autres patients l’ont eu.

Allergies aux médicaments :

On m’apporte des médicaments. Je répète que je suis allergique au paracétamol pour la énième fois ; heureusement, ils allaient m’en donner ! Sympa ce séjour.

En fin d’après-midi, le kiné est venu. Je lui ai expliqué que je préférais attendre encore pour me lever. Il l’a compris. Il est revenu le lendemain pour me faire marcher.

Dans la journée, j’ai été malade. Il s’agissait sûrement des restes de l’anesthésie et des carbo ; j’appelle pour que quelqu’un récupère le haricot prévu à cet effet ; Ô joie, l’antipathique arrive ; comme à mon habitude, je présente des excuses pour le dérangement et l’antipathique que je vais appeler miss A. pour économiser mes doigts me répond « c’est bien vous n’en avez pas mis partout« ; oui, j’ai fait mon possible pour rester digne mais combien même si je n’avais pas pu, je ne vomis pas par plaisir.

Équipe du soir bonsoir :

En fin de journée, une autre équipe arrive, ils sont plus sympa mais manquent également de me donner du paracétamol. L’infirmier de nuit était cool aussi, ça rattrape le manque d’amabilité de miss A.

Le matin de mon départ, je demande à quelle heure je dois sortir à cet infirmier ; il me répond que l’étage va fermer à midi. Comment ? Personne ne m’en a parlé, je dois m’organiser pour sortir car quelqu’un vient me chercher, encore une bonne nouvelle.

Changement d’équipe :

Ô joie, le retour de miss A. Je ne prends pas de café le matin ; miss A. m’en veut car c’est ce qu’elle m’a apporté et doit repartir avec.

Dans la matinée j’ai encore été malade, manqué de prendre du paracétamol car l’infirmière n’avait pas regardé mon dossier non plus et fais une allergie à je ne sais quel médicament. Mon visage chauffe et commence à enfler ; la journée commence bien 🙂 Je suis contente de bientôt sortir bien que triste de quitter miss A.

Petite prise de bec avec Miss A. :

Miss A. vient récupérer mon petit déjeuner. Je pose mon paquet de mouchoir en carton sur le plateau pour qu’elle le jette avec le reste. Je lui indique que je me suis permise de le faire car il est également à mettre à la poubelle. Miss A. retire le paquet et m’ordonne de le mettre dans ma poubelle. Je lui rappelle que ma poubelle se trouve dans la salle de bain – logique de ne pas mettre de poubelles à proximité des patients – et elle me répond « il faudra bien que vous vous leviez un jour« . Toujours aussi sympa 🙂

Je finis par hausser le ton ; visiblement, lorsqu’on est poli avec elle, cela ne fonctionne pas donc je tente l’autre méthode en lui répondant sèchement « je marche avec des béquilles, cela n’est pas pratique donc je ne vois pas ce que cela vous coûte de jeter cette boîte avec les autres déchets ». Il semblerait que miss A. aime ça ! (petit tuyau pour les personnes qui croiseront sont passage 😉

Radio de contrôle :

Dix heures, je descends faire une radio de contrôle. J’attends d’ailleurs que quelqu’un vienne me voir pour me dire « vous devrez sortir à telle heure« . Heureusement que j’avais posé la question. J’aurais pu malgré tout faire ma lourde et attendre que quelqu’un vienne mais ce n’est pas mon genre. Je suis partie dès que ma famille est venue me chercher.

Évaluation :

Dans l’ensemble cette clinique n’était pas si mal malgré deux trois couacs. La partie ambulatoire était top lorsque j’y suis allée, est-ce toujours le cas ? J’ai conscience des difficultés que rencontrent chaque jour le personnel hospitalier et de leur patience. Pour cela merci. J’espère que mon article ne vexera personne. Je raconte ma vision en tant que patiente mais garde un profond respect pour toute la profession, ma maman qui en faisait d’ailleurs parti en voyait des vertes et des pas mûres.

Je quitte la clinique, Adios miss A., goodbye my friend, place à la convalescence du pied gauche !

Et vous, comment s’est passé votre séjour à l’hôpital ou à la clinique ?

Veille de l’opération du pied gauche

Trois mois exactement après la première intervention, me voici prête à « retourner sur le billard » – la veille de l’opération du pied gauche, j’ai pensé à faire une photo souvenir.

 

Veille de l'opération du pied gauche

Photo, ci-dessus, prise la veille de l’opération.

J’avais préféré me faire opérer en ambulatoire pour le premier pied mais j’avais regretté ce choix pour plusieurs raisons :

  • la clinique était confortable et le lit adapté pour surélever les pieds,
  • le malaise vagale que j’avais eu juste après m’être levée pour la première fois,
  • la forte douleur car je n’avais pas les médicaments qui me convenaient,
  • surtout : le fait de devoir ennuyer ma famille et les escaliers à monter pour accéder à ma chambre chez mes parents.

Par conséquent, j’ai choisi de rester hospitalisée une nuit après l’opération ; dans ce cas de figure, la clinique impose d’entrer la veille au soir.

J’étais sereine avant la première intervention et plutôt anxieuse lors de la deuxième, j’appréhendais cette nouvelle convalescence et les douleurs. Toutefois, je me réconfortais car grâce à l’expérience du pied gauche, je saurais logiquement anticiper les erreurs à éviter.

La photo, ci-dessus, a été prise 10 jours après l’accident, le pied droit est donc encore rouge et gonflé.

Rendez-vous dans un autre article pour vous parler de l’opération du pied gauche !

Si vous prévoyez de vous faire opérer, vous pouvez laisser des commentaires pour nous dire comment vous vous sentez !

Convalescence du pied droit

La convalescence du pied droit a été compliquée. Les premières nuits après l’opération ont été horribles : pansement méga serré, chaleur (environ 35 degrés), les médicaments prescrits à la place du paracétamol – puisque j’y suis allergique – ne faisaient pas effets puisque la douleur s’est réveillée environ 3/4 jours après, c’était horrible ! J’en étais à la limite de pleurer.

Finalement, j’ai pris de la morphine – même si je voulais éviter cela – qui m’a soulagée. Pendant les trois premières nuits suivant l’opération, je devais me lever toutes les 30 minutes pour marcher car j’avais l’impression que mon sang ne circulait plus malgré les piqûres d’anticoagulant que l’infirmière venait faire tous les jours. Je voyais et sentais la veine de mon pied battre tellement mon pansement était serré… Bref, c’est un mauvais souvenir. Je suis aujourd’hui persuadée que la canicule a compliqué la convalescence car pour l’opération du deuxième pied, mes sensations étaient totalement différentes. J’étais pourtant sereine avant cette première opération car j’avais confiance en mon chirurgien et son équipe. De plus, j’avais eu le retour de connaissances opérées par ce docteur avec la même technique et pour qui la convalescence c’était très bien passée. Toutefois, ces personnes ont eu une chirurgie un peu moins lourde que la mienne et n’ont pas été opérées en période de forte chaleur. J’en reviens toujours à la même conclusion : il ne faut pas se comparer car beaucoup de choses peuvent influer sur la guérison (météo, état mental, respect des consignes…).

Après 5 jours :

j’ai enfin réussi à dormir plusieurs heures d’affilées sans devoir me lever. Soulagement !

Après 10 jours :

j’arrivais à marcher sans béquille mais pas très longtemps comme conseillé par le médecin. La chaleur était toujours aussi étouffante (40 à 45 degrés), il me tardait de retirer mon pansement et mettre mon pied dans l’eau mais il faudra encore patienter.

Après 4 semaines :

j’ai retiré le pansement (voir photos, ci-dessous) j’étais un peu effrayée de l’écart important entre mon gros orteil et mon pied mais cela est normal. Lorsque vous retirez le pansement, il est important de conserver l’orthèse faite par le kiné car il faudra la replacer tous les jours lorsque vous referez votre pansement jusqu’à voir le chirurgien.

convalescence du pied droit
Pied 4 semaines après une chirurgie percutanée

Pour retirer le pansement, vous pouvez soit faire appelle à une infirmière, soit le faire seul. Le chirurgien prescrit une ordonnance pour qu’une infirmière vienne, certainement en cas de troubles cicatriciels.

convalescence du pied droit
Vue de dessus après 4 semaines après l’opération. Jour du retrait du pansement.
Infirmière :

Une infirmière est venue pour m’aider à retirer le pansement. Je dis m’aider car elle a essayé de le retirer en décollant chaque couche du pansement. Il y avait une épaisseur tellement importante que je craignais d’y être encore le lendemain. Surtout, elle me faisait mal lorsqu’elle appuyait pour avoir la force de le retirer. J’ai préféré prendre mes ciseaux de couturières et couper le pansement. Malgré cela, il a été difficile d’y venir à bout. Les couches de pansements étaient nombreuses. Après 20 bonnes minutes, j’ai réussi à enlever le pansement ; les fils sont partis avec, il n’y avait plus qu’à désinfecter, nettoyer le pied et refaire le pansement (voir photo, ci-dessous).

convalescence du pied droit
Pansement fait par mes soins après 4 semaines
Après 5 semaines :

J’avais sans doute mal écouté les instructions du chirurgien. Mon cerveau était resté bloqué sur 4 semaines sans trop marché. C’est pourquoi, j’ai décidé d’augmenter mes séances de marches. En discutant avec une telle ou une telle opérée à l’aide de la méthode classique et qui avait des vis, j’avais l’impression de trop m’écouter en marchant si peu moi qui avant marchais facilement 20 km par jour.

Je suis allée me promener à Nancy dans le parc de la pépinière (pour ceux et celles qui connaissent) jusqu’à la place Stanislas. Avec du recul, je me dis que j’ai peut être abusé, ce qui expliquera peut-être le retard de consolidation de ce pied et le fait qu’il soit régulièrement gonflé.

Après cela, je suis rentrée à Paris où forcément, on est tenté de marcher plus ; j’ai l’habitude de m’y déplacer uniquement à pied, à bicyclette ou en métro :/

Le métro :

Avec toutes les marches c’est compliqué ! J’ai dans un premier temps préféré marcher dans mon quartier. Très vite, je me suis retrouvée à marcher 4 kilomètres par jour, notamment, pour aller faire mes radios. Je marche à l’allure d’une tortue et redécouvre chaque rue ; chaque kilomètre est long à atteindre ; ce qui me paraissait être proche de chez moi avec mon ancienne cadence s’est avéré long. Après  sept semaines, j’arrivais enfin à dépasser quelques mamies dans la rue !

7e semaine :

Le radiologue m’affole pour ne pas dire me déprime en me donnant son verdict. Il ajoute « bon je ne connais pas cette méthode donc je n’en dirai pas plus, il faut voir avec votre chirurgien ». D’accord, sauf que mon chirurgien je le vois dans deux jours et en attendant, j’angoisse.

Visite avec le chirurgien :

Le chirurgien va me rassurer. Il y a effectivement un petit retard de consolidation mais rien d’affolant car tout est bien à sa place (ouf). Il faudra que je veille à ne pas trop marcher. C’est à moi de sentir ce que je peux marcher, difficile de parler en temps ou en kilomètre, ça dépend de chacun.

Après la 8e semaine :

Je pouvais marcher 7 km au maximum. Il est important de ne pas forcer et ne pas trop marcher jusqu’au 3e mois suivant l’opération. Je ne pense pas avoir forcé car j’ai l’habitude de marcher beaucoup. Aussi, je peux vous dire que le pied se fait sentir lorsqu’on a trop marché, il devient alors nécessaire de faire une pause. C’est simple, si je forçais, je devais d’un coup m’arrêter et trouver rapidement un moyen de rentrer chez moi (bus, métro, taxi…) ou me reposer pendant un long moment avant de reprendre la marche.

Deux mois et demi après l’opération

J’ai été victime d’un accident de la route alors que j’étais passagère. Malheureusement, mon pied a reçu un choc important. Après cet accident, j’ai ressenti de vives douleurs, mon pied a regonflé. Mon chirurgien étant à Nancy, j’ai simplement téléphoné. Son assistante m’a posé des questions puis m’a dit de me reposer en attendant la prochaine visite. J’avais déjà pris rendez-vous pour me faire opérer du deuxième pied. Elle m’a demandé si la douleur était supportable ce qui était le cas. Suite à notre conversation, j’ai simplement suivi ses conseils en « levant le pied ».

Une semaine plus tard, le chirurgien m’a rassurée, tout semblait en ordre, la petite douleur est certainement due à l’œdème mais cela devrait se remettre rapidement. Si toutefois la douleur persistait, il faudrait alors refaire des radios.

Lors de ce rendez-vous, nous avons convenu d’opérer le deuxième pied à la date prévue auparavant. Plus qu’une semaine avant le grand jour !

Et vous, combien de temps avez-vous attendu avant de vous faire opérer votre deuxième pied ?

Première opération : pied droit

La première opération a enfin lieu. J’ai choisi de me faire opérer en ambulatoire, c’est-à-dire, que je suis entrée à l’aube pour ressortir en fin de journée (vers 16 heures). J’ai subi une anesthésie loco-régionale. J’étais endormie uniquement au niveau de la jambe et du pied droit. La photo, ci-dessous, a été prise une heure après l’opération du pied droit.

chirurgie hallux valgus percutanée photo

Voici la liste des points importants à respecter pour que cela se déroule au mieux :
  • Ne pas manger ni boire après minuit, même pas de l’eau. Pourquoi ? Si l’intervention se complique, l’anesthésiste peut être amené à vous endormir complètement ; si vous avez bu ou mangé avant l’opération, les aliments ou liquide présents non digérés peuvent remonter jusqu’au poumon et cela peut entrainer des complications importantes,
  • Se laver avec l’antiseptique prescrit par votre chirurgien la veille au soir et le matin avant l’opération. Il faut s’essuyer avec une serviette propre et se vêtir avec des vêtements propres. Pensez à nettoyer vos cheveux avec ce produit,
  • Prendre un petit mp3 et un casque discret si cela est autorisé. D’une part il est prouvé que la musique aide le patient à se détendre, d’autre part, cela vous évitera d’entendre les bruits de la fraiseuse. Je le conseille vivement surtout pour les phobiques des passages chez le dentiste. En effet, le bruit vous rappellera cela.

 Après l’opération vous serez en salle de réveil pendant un certain temps puis vous remonterez dans votre chambre.

Retour dans ma chambre :

Dès l’arrivée dans votre chambre, je vous conseille de demander de la glace au plus vite pour limiter l’œdème et de la poser sur votre pied en veillant à le protéger avec un sac plastique. Attention à ne pas mouiller le pansement ; je rappelle qu’il est primordial de garder le pansement sec pendant 4 semaines (voir photo du pansement, ci-dessous). Toutefois, chaque chirurgien utilise sa propre méthode donc il faudra respecter ses instructions. Certains vous demanderons de retirer le pansement plus tôt. Une chose est sûre : quelque soit la durée que vous garderez votre pansement, il faudra le garder au sec.

opération pied
Photo du pansement fait par le chirurgien
Visite d’un kinésithérapeute :

Dans la journée, un kinésithérapeute vient pour poser une orthèse qui va séparer le gros orteil des autres (voir photo, ci-dessus). Il ne faudra surtout pas marcher avant que l’orthèse ne soit fixée au risque de saccager le travail du chirurgien et au passage, d’entrainer des complications.

Le kiné va ensuite vous montrer la bonne façon de marcher. Personnellement, j’ai une tension toujours base et le fait de m’être levée trop rapidement a causé un malaise vagale. Par conséquent, je conseille aux personnes en hypotension de se lever doucement.

 J’ai parlé avec des personnes craignant de poser le pied. Alors il ne faut surtout pas avoir peur car il est possible de marcher dès votre sortie, le chirurgien l’autorise mais pour ma part, je me suis aidée de béquilles pour soulager le poids porté par mes pieds et apprendre à bien dérouler le pas comme le chirurgien et le kiné me l’avaient montré précédemment. Il sera également possible de monter des escaliers – en évitant bien sûr de monter 10 étages par jours – et le kiné vous montrera comment s’y prendre pour monter et descendre (cela vous rappellera votre enfance).

La sortie de la clinique :

Pour sortir à l’extérieur, il faudra porter une chaussure spéciale (voir photo, ci-dessous). Petit conseil : prévoir une chaussure avec une semelle épaisse pour le pied non opéré afin d’équilibrer la hauteur des deux chaussures. En effet, la semelle de la chaussure « post-opératoire » est épaisse. Pour cette première opération, j’ai pris la chaussure prescrite par le médecin, pour la deuxième, j’ai préféré une autre marque que j’avais en stock. Le modèle ci-dessous est à mon sens trop lourd et moins confortable que l’autre marque. Je vous parlerai de l’autre modèle dans l’article concernant l’opération du pied gauche.

chaussure post-opératoire
chaussure post-opératoire
 Sauvée par les béquilles :

J’ai gardé les béquilles environ 10 jours car le premier jour, j’ai dû forcer et j’avais trop mal au pied lorsque je tentais de marcher sans béquilles. Le kiné m’avait dit qu’il fallait marcher, je voulais réussir à le faire dès le premier jour. Au final, je me suis faite un peu mal ; je pense que cela à engendré une petit appréhension par la suite.

Aussi, durant les jours qui ont suivi l’opération, il y a eu la canicule. À cause de la chaleur, mon pied ne dégonflait pas. Pour cette première opération j’avais en plus fait l’erreur de ne pas demander de la glace directement après l’opération. J’ai par la suite mis de la glace régulièrement mais il est important d’en mettre dès les premières heures qui suivent l’opération pour que cela soit efficace.

Afin de pouvoir me doucher, j’ai acheté une botte en plastique qui permet de protéger le pansement. Cependant, je craignais que l’eau réussisse à pénétrer malgré tout j’ai donc toujours préféré garder ma jambe à l’extérieur de la douche (il vaut mieux une double précaution car je suis souvent maladroite).

L’article qui suivra vous parlera de la convalescence de ce premier pied. Je suis disponible par mail si vous avez des questions ou sur le forum.

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