Galerie Photo

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Photo ci-dessus prise moins de deux mois après l’opération de l’hallux valgus du pied gauche et cinq mois après l’opération du pied droit.

 

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pied droit opéré en chirurgie percutanée
hallux valgus
Pied 1 an après une opération d’un hallux valgus à ciel ouvert. Pied opéré à Nancy.

 

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Pied opéré en chirurgie classique par Dr. N’tidam

Où trouver des chaussures adaptées à mes Hallux Valgus ?

Avant de me faire opérer, je me demandais souvent où trouver des chaussures adaptées à mes hallux valgus et n’en trouvais pas. J’ai pensé créer des chaussures « spéciales Hallux Valgus » car j’en avais assez de devoir porter des chaussures masculines.

Où trouver des chaussures adaptées à mes Hallux Valgus ?En effet, trouver des modèles féminins adaptés à mes gros petons étaient une corvée !

Après de nombreuses recherches,  j’ai réussi à trouver une marque : « Caroline Macaron« . Elle propose des chaussures plus larges spécialement pour les personnes qui ont des hallux valgus. C’est ainsi que j’ai abandonné l’idée de créer ma marque de chaussures en me disant « mince ça existe déjà » pour ensuite me dire « cool, je vais enfin pouvoir porter des chaussures féminines ».

Peu de temps après, j’ai eu l’occasion de me débarrasser de mes hallux valgus et j’ai préféré sauter le pas. Dommage, je n’ai pas pu essayer ces modèles mais je sais que d’autres le feront pour moi.

Bon shopping !

N.B : voir l’article chaussures Caroline Macaron qui raconte ma rencontre avec les créatrices.

Conclusion de mon expérience

Neuf mois après l’opération de mon hallux valgus droit, voici la conclusion de mon expérience : mon pied est parfois un peu douloureux mais surtout à cause de mon problème d’arthrose. J’ai une certaine raideur dans le pied car je n’ai pas osé suffisamment appuyer lorsque je faisais les exercices conseillés par le kiné et le chirurgien. Aussi l’accident de voiture a eu des conséquences sur le retard de guérison. En fin de journée, mon pied est souvent gonflé.
Le mental est très important :

Lors de l’opération du premier pied, j’étais mentalement fragile à cause de divers problèmes professionnels. Je n’en avais pas parlé au chirurgien ne pensant pas cela utile. Pourtant, le mental est très important pour que l’opération soit une réussite.

Pour l’opération de l’hallux valgus gauche, toutes les conditions étaient réunies pour que cela se passe au mieux : j’étais mentalement en forme et confiante. La première opération m’a permis de savoir comment réagir pour améliorer les suites. Aussi, les températures étaient fraîches, cela facilitait la circulation sanguine.

Six mois après l’opération du pied gauche :

Tout va bien. Les deux pieds ne sont pas totalement identiques. Après l’accident, j’ignore pourquoi, le deuxième orteil s’est rapproché du premier réduisant ainsi l’espace entre les deux. À l’inverse, sur le pied droit, il y a un bel espace qui me permet de porter des tongs – chose impossible auparavant. Je ne ressens plus de douleur dans ce pied, il ne gonfle plus, bref, je suis enchantée !

Conseils :

Vous l’aurez compris, je conseille à toutes celles et ceux qui souffrent de se faire opérer. Cependant, soyez vigilant(e)s sur le choix du chirurgien ! L’idéal est d’avoir des avis de la part de vos ami (e)s même si le risque zéro n’existe pas.

Si vous n’avez pas mal alors attendez. Si vous galérez pour vous chausser, je vous invite à consulter le site de Caroline Macaron qui propose des chaussures adaptées aux Hallux Valgus.

J’espère que la lecture vous a plu. Je vais continuer à publier des articles sur ce site. J’ajouterai des conseils, des avis de personnes opérées, peut-être parlerai-je d’autres pathologies. J’ai fait une rubrique « pieds de luxe » où vous pourrez voir mes nouvelles chaussures. Maintenant que j’ai de beaux pieds, je vais me la raconter un peu !

Si mes articles vous ont décidé à vous faire opérer, pensez à revenir nous voir pour raconter votre expérience aux autres lecteurs !

À bientôt !

Convalescence du pied gauche

La convalescence du pied gauche sera plus facile à gérer grâce à l’expérience de la première opération.

En quittant la clinique, j’ai été plus vigilante les premiers jours ; je marchais à l’aide des béquilles et ne forçais pas, j’y allais à mon rythme. Aujourd’hui, je suis persuadée que cela a porté ses fruits puisque mon pied n’a quasiment pas gonflé. Après 4 jours, j’ai pu remarcher sans les béquilles ; passé quinze jours, je marchais aisément – sans pour autant faire un marathon. Je n’avais pas l’impression que l’opération était aussi fraîche et je ne ressentais pas de douleurs.

Gestion de la douleur :

Le seul petit hic, c’est que les jours suivants l’opération, j’ai tenté de prendre de la morphine pour éviter de revivre les précédentes douleurs mais je ne digérais plus cette substance. C’est alors que j’ai tenté de prendre simplement de l’ibuprofène ; par chance, cela a fonctionné. Dans mon cas, c’est entre le 3e et 5e jours que j’avais besoin de soulager la douleur. Passé cette période, plus besoin de médicaments car la douleur disparaissait.

Pour celles et ceux qui sont effrayé(e)s, rassurez-vous : oui ça peut faire mal mais chacun réagit différemment et surtout, la douleur s’oublie rapidement ! Aujourd’hui, je referais les opérations avec cette technique et ce chirurgien sans hésiter !

Un premier Tango à Paris :

Après deux mois jour pour jour, j’ai pu suivre un cours de Tango. Vous me direz que cela n’est pas très malin et je vous l’accorde. Mon ami m’avait fait la surprise de m’accompagner à un cours pour mon anniversaire. Cela faisait un moment que je lui demandais ; toutefois, j’étais à mille lieux d’imaginer qu’il y penserait l’année suivant mes opérations !

Par respect pour sa surprise, j’ai suivi le cours tant bien que mal. J’avoue que je m’en serais passée.

« PIEDS DE BOIS » APRèS CEtte soirée :

Le lendemain, j’avais les pieds en feu et j’ai préféré me reposer. Moi qui me réjouissais durant le trajet car je me rapprochais de cette surprise tant attendue, j’ai été effectivement surprise mais surtout déçue. Malgré tout, j’en garde un bon souvenir, cela m’a fait rire. Ce soir là, soit, je remarchais à une allure très correcte et pouvais doubler plus que des mamies, mais de là à faire un Tango ! Je suis revenue les pieds cassés. Je marchais à l’allure d’une tortue. Je me maudissais de ne pas avoir osé dire « bon merci pour la surprise mais ça sera pour une autre fois ».

Quelques jours plus tard :

Mes pieds vont mieux, j’ai pu ressortir et remarcher.

Deux mois et demi après la deuxième intervention, j’étais de plus en plus à l’aise pour descendre les marches de métro. Enfin je pouvais marcher pendant plusieurs heures – maximum 10 km par jour.

Rappel : la vitesse de récupération dépend de chacun.

En effet, si à la base vous étiez habitués à marcher, j’imagine que vous vous en remettrez plus vite mais rien n’est sûr. Je connais deux autres personnes qui se sont faites opérer par le même médecin avec la même méthode et qui prenaient environ 3 mois et demi pour bien remarcher. Il ne faut pas tenter d’être en compétition. L’important est d’écouter son corps et d’être patient. Dans ma tête, je m’étais préparée à 3 mois et demi sans vraiment marcher. Par chance, j’ai rapidement pu faire des longues sorties. Cependant, en fin de journée, mes pieds étaient gonflés lorsque je marchais beaucoup. Comme évoqué, je sentais lorsqu’il fallait « lever le pied » bien que cela était soudain. Je me souviens que subitement, je ne pouvais plus avancer. À ce moment là, une longue pause s’imposait.

Conclusion :

Vous l’aurez compris, la convalescence a été bien plus simple pour ce pied. Cela confirme que les sensations et la guérison sont différentes d’un pied à l’autre malgré le fait que j’ai été opéré avec la même technique.

Rendez-vous dans l’article « conclusion de mon expérience » dans lequel je dresserai un bilan de cette expérience.

Souvenez-vous que vous pouvez laisser des commentaires pour nous raconter votre expérience !

Hallux Valgus : Comment se rechausser après une opération ?

Une question revient souvent : quand pourrais-je reporter des chaussures « normales » après mon opération des hallux valgus ?

Alors, jusqu’à la 6e semaine en moyenne, on garde une chaussure post-opératoire aussi appelée « chaussure barouk ». Ensuite, si le médecin donne le feu vert, on peut reporter des chaussures souples et confortables. Souvent, il faut une pointure au dessus pour être à l’aise.

Certains médecins autorisent leurs patients à se rechausser avant six semaines, mais en général, il faut garder la chaussure spéciale pendant au moins quatre semaines.

Après deux mois :

Généralement, il est possible de se rechausser dans des chaussures confortables, souples. Il faudra certainement prévoir une à deux pointures de plus que la taille portée habituellement.

De mon côté, je reportais des baskets en taille quasi normale (39) et j’ai pu après 3 mois acheter une paire de richelieu en taille 39 en étant bien dedans. Je précise le modèle car auparavant, cela n’était même pas envisageable, mon pied était trop large.

Après 4 mois :

Toutes mes amies opérées reportaient des chaussures de villes et avaient retrouvées leur pointure normale.

Idem pour moi, je pouvais reporter des chaussures en taille 38,5, le 39 est trop grand sur beaucoup de modèles, le 38 j’arrive parfois à rentrer dedans.

Été suivant l’opération :

Après une journée de marche mon pied gonfle bien plus qu’avant. En faisant les soldes, j’ai essayé plusieurs fois des sandales en taille 39 et mon pied était trop large. Était-ce les chaussures qui taillaient mal ou mes pieds qui avaient trop chauffés ? Un peu des deux je pense.

Rappel :

Il est préférable de ne plus reporter vos anciennes chaussures dont les semelles sont usées. En effet, logiquement, après l’opération, vous remarcher en positionnant votre pied comme il faut. Or, si vous reportez des chaussures dont la semelle est abîmée d’un côté et non de l’autre, votre pied se positionnera mal. Mieux vaut donc investir dans une nouvelle paire.

N.B : voir également l’interview d’Audrey.

Et vous, combien de temps après votre opération avez-vous pu vous rechausser normalement ?

Reprise du sport

La reprise du sport peut se faire dès la 6e semaine si vous choisissez un sport tel que la natation.

Début janvier, j’ai repris la natation. Le chirurgien qui m’a opérée m’avait dit que je pouvais re-nager dès la 6e semaine – cela était même fortement conseillé pour une guérison plus rapide. Toutefois les piscines parisiennes étant toujours bondées de monde, j’ai préféré attendre. En effet, il est courant de recevoir des coups en nageant. Un mauvais coup sur le pied est vite arrivé ; j’ai préféré ne pas prendre ce risque avant d’être sûre que le pied soit consolidé.

Sensations :

Les sensations sont toujours aussi agréables quand je nage. En fin de séance, je peux faire des exercices pour assouplir mes pieds. Les douleurs que j’ai dans le pied droit s’estompent après chaque séance.

Une amie qui a une vis dans le pied m’a dit avoir ressenti comme de l’électricité dans le pied lorsqu’elle s’est baigné trois mois après l’opération. J’ignore si cela vient de la vis, ce que je sais, c’est que je ne ressens aucune différence lorsque je nage. Cette même amie opérée avec la méthode classique a pu reprendre la course à pied après 4 mois.

Reprise du vélo :

Le chirurgien m’a conseillé de reprendre le vélo d’appartement après les 6 semaines. Le vélo active la circulation du sang et réduit l’œdème.

Attention : il faut attendre que la consolidation du pied soit terminée pour reprendre le vélo dans la rue. Pourquoi ? afin d’éviter tout risque de chute qui pourrait avoir des conséquences graves sur la guérison.

Par réflexe, il m’est arrivé de courir après un métro – j’ai senti mon pied craqué à ce moment, c’est bon signe je pense – mais je n’ose pas pour l’instant reprendre la course à pied, je préfère attendre.

Mon voisin s’est fait opérer des deux pieds (l’un après l’autre) il y a un an maintenant et aujourd’hui, il pratique de nouveau le roller, la course à pied… Tout va bien. Il avait choisi de se faire opérer à l’aide de la méthode classique également.

Et vous quand avez-vous pu reprendre le sport ? Vous pouvez laisser un commentaire ou en parler sur le forum.

Avis sur la clinique

Après deux interventions, deux « pensions » différentes : ambulatoire et « pension complète » soit deux nuits d’hospitalisation, je pense être en mesure de donner un avis sur la clinique.

avis sur la clinique

Ambulatoire :

Dès mon arrivée – avant 7 heures – j’ai été enchantée par les locaux mais surtout par l’équipe qui gère le service ambulatoire. La chambre était très confortable ; j’avais une jolie vue sur le jardin, les oiseaux chantaient. J’appréciais énormément. En effet, cela me changeait de la vue sur la ville, de l’odeur des pots d’échappements, du bruit des moteurs et des klaxons.

La collation après l’opération était très bonnes. L’infirmière anciennement Parisienne était charmante – qui dira que les Parisiens sont cons ?  À ce moment, je regrette déjà mon choix d’aller chez mes parents. Bien que j’aime mes parents, j’aurais pu mieux me reposer en restant à la clinique. Je n’imaginais pas me sentir bien dans une clinique pourtant, c’est arrivé !

Grâce à cette bonne surprise mais aussi parce que je m’étais sentie mal en sortant de la clinique, j’ai prévu de rester une nuit après la deuxième opération. Mauvaise idée ; équipe bien moins sympathique.

Inscription :

Cela commence lorsque je viens m’inscrire. Il y a beaucoup de monde à l’accueil. Trois mois plus tôt, j’avais à moitié dérangé la fille de l’accueil en lui demandant auprès de qui je devais aller m’inscrire. Cette fois-ci, je connais le chemin. Je me rends directement au bureau des inscriptions.

Je patiente mais ne vois personne. Inquiète malgré le panneau sur la porte qui indique d’attendre, j’interpelle une jeune femme appartenant au personnel. Elle me confirme qu’il faut patienter ici.

Toutefois, ma mère s’étonne de l’attente et se rend à l’accueil.

Altercation :

Tandis que je patiente toujours au même endroit, une dame de l’accueil vient me chercher. Elle est furax. Elle me demande ce que je fais là, d’un ton agressif. Elle me signale que le bureau des inscriptions est fermé cet après-midi là et qu’il faut passer par l’accueil. Rien ne l’indiquait, surtout pas l’affiche coller sur la porte demandant de patienter. Je lui explique calmement que je l’ignorais tout en la suivant. Tout à coup, je l’entends s’adresser à une collègue « putain il sont cons les gens ils attendent bêtement sans passer par l’accueil« . J’avoue m’être emportée en entendant cette phrase, je ne vois pas ce qui l’autorise à m’insulter ! Je suis gentille mais il y a des limites. Elle était tellement lâche qu’elle n’avait pas le courage de me parler en face. Puis, elle s’est fait toute petite quand je me suis énervée. Oui c’était facile pour elle de se passer les nerfs face à une fille réservée. Elle est redescendu quand elle s’est trouvé face à une personne affirmée. Si elle s’adresse de façon aussi gracieuse à ses collègues et aux autres patients, je les plains. Une personne aussi agressive à l’accueil terni l’image de cette clinique. Par chance, une autre personne s’est occupée de moi.

Heureusement, je repense à ma première expérience. Je suis rassurée et me dis que les connes il y en a partout. Le reste du personnel me fera oublier cette fâcheuse altercation.

La veille de l’opération : 

J’intègre la clinique vers 16 heures. La chambre est plutôt vétuste comparée à celle que j’avais occupée en ambulatoire. Elle offre une jolie vue sur le parking. Terminé les oiseaux qui chantent. Pas grave, c’est toujours moins bruyant que chez moi me dis-je. Le menu est correct, l’infirmière sympa, c’est l’essentiel.

Le lendemain matin, quand je remonte du bloc, c’est une autre histoire. Je rencontre une dame très antipathique. Elle n’est pas infirmière mais je pense aide soignante. Malgré ma bonne humeur et mon respect des gens, je n’ai pas réussi à lui faire décrocher ne serait-ce qu’un mini-sourire. Indulgente, je me suis dit qu’elle devait croiser beaucoup de « relou » – dont je faisais peut-être parti sans le savoir – et qu’elle ne supportait plus son métier qui reconnaissons le est difficile. Peut-être même était-elle sous anti-dépresseurs au vu de sa vivacité. Je ne suis pas tendre dans sa description ; elle a tellement gâché mon séjour et l’image que j’avais de cette clinique que je ne peux pas faire autrement.

reproches :

Je devais me préparer pour 11 heures afin de descendre au bloc. Une infirmière est venue dans ma chambre vers 7h pour me demander de me laver au plus vite car je passerais finalement dans les premières. Je me suis levée et lavée dans l’urgence. J’étais encore sous la douche quand un jeune homme est venu me cherche. Par conséquent, je n’ai pas pu faire mon lit.

En remontant, le premier contact que j’ai eu avec cette charmante dame était « je ne sais pas ce que vous avez fait avec votre lit mais tout était en boule, j’ai eu du mal à le refaire » le tout sur un ton sec… Je suis enchantée de la connaître :-). De nature gentille, je lui présente mes excuses en lui expliquant que je n’ai pas pu faire mon lit car je suis partie dans l’urgence.

Déjeuner :

L’heure du déjeuner est arrivée ; elle m’apporte un plat super léger, je suis ravie. Au menu : « pâte à la carbonara ». Je n’épiloguerai pas sur ce qu’ils appellent pâtes à la carbo, on est pas au resto mais j’ai trouvé très ingénieux de servir un plat aussi copieux après une anesthésie ! Quelques bouchées et je ne peux plus avaler ; je n’ai même pas réussi à les digérer et vous laisse deviner comment cela s’est terminé ; des légumes me paraissaient plus appropriés mais la charmante dame c’était caché de me dire que j’avais le choix alors que d’autres patients l’ont eu.

Allergies aux médicaments :

On m’apporte des médicaments. Je répète que je suis allergique au paracétamol pour la énième fois ; heureusement, ils allaient m’en donner ! Sympa ce séjour.

En fin d’après-midi, le kiné est venu. Je lui ai expliqué que je préférais attendre encore pour me lever. Il l’a compris. Il est revenu le lendemain pour me faire marcher.

Dans la journée, j’ai été malade. Il s’agissait sûrement des restes de l’anesthésie et des carbo ; j’appelle pour que quelqu’un récupère le haricot prévu à cet effet ; Ô joie, l’antipathique arrive ; comme à mon habitude, je présente des excuses pour le dérangement et l’antipathique que je vais appeler miss A. pour économiser mes doigts me répond « c’est bien vous n’en avez pas mis partout« ; oui, j’ai fait mon possible pour rester digne mais combien même si je n’avais pas pu, je ne vomis pas par plaisir.

Équipe du soir bonsoir :

En fin de journée, une autre équipe arrive, ils sont plus sympa mais manquent également de me donner du paracétamol. L’infirmier de nuit était cool aussi, ça rattrape le manque d’amabilité de miss A.

Le matin de mon départ, je demande à quelle heure je dois sortir à cet infirmier ; il me répond que l’étage va fermer à midi. Comment ? Personne ne m’en a parlé, je dois m’organiser pour sortir car quelqu’un vient me chercher, encore une bonne nouvelle.

Changement d’équipe :

Ô joie, le retour de miss A. Je ne prends pas de café le matin ; miss A. m’en veut car c’est ce qu’elle m’a apporté et doit repartir avec.

Dans la matinée j’ai encore été malade, manqué de prendre du paracétamol car l’infirmière n’avait pas regardé mon dossier non plus et fais une allergie à je ne sais quel médicament. Mon visage chauffe et commence à enfler ; la journée commence bien 🙂 Je suis contente de bientôt sortir bien que triste de quitter miss A.

Petite prise de bec avec Miss A. :

Miss A. vient récupérer mon petit déjeuner. Je pose mon paquet de mouchoir en carton sur le plateau pour qu’elle le jette avec le reste. Je lui indique que je me suis permise de le faire car il est également à mettre à la poubelle. Miss A. retire le paquet et m’ordonne de le mettre dans ma poubelle. Je lui rappelle que ma poubelle se trouve dans la salle de bain – logique de ne pas mettre de poubelles à proximité des patients – et elle me répond « il faudra bien que vous vous leviez un jour« . Toujours aussi sympa 🙂

Je finis par hausser le ton ; visiblement, lorsqu’on est poli avec elle, cela ne fonctionne pas donc je tente l’autre méthode en lui répondant sèchement « je marche avec des béquilles, cela n’est pas pratique donc je ne vois pas ce que cela vous coûte de jeter cette boîte avec les autres déchets ». Il semblerait que miss A. aime ça ! (petit tuyau pour les personnes qui croiseront sont passage 😉

Radio de contrôle :

Dix heures, je descends faire une radio de contrôle. J’attends d’ailleurs que quelqu’un vienne me voir pour me dire « vous devrez sortir à telle heure« . Heureusement que j’avais posé la question. J’aurais pu malgré tout faire ma lourde et attendre que quelqu’un vienne mais ce n’est pas mon genre. Je suis partie dès que ma famille est venue me chercher.

Évaluation :

Dans l’ensemble cette clinique n’était pas si mal malgré deux trois couacs. La partie ambulatoire était top lorsque j’y suis allée, est-ce toujours le cas ? J’ai conscience des difficultés que rencontrent chaque jour le personnel hospitalier et de leur patience. Pour cela merci. J’espère que mon article ne vexera personne. Je raconte ma vision en tant que patiente mais garde un profond respect pour toute la profession, ma maman qui en faisait d’ailleurs parti en voyait des vertes et des pas mûres.

Je quitte la clinique, Adios miss A., goodbye my friend, place à la convalescence du pied gauche !

Et vous, comment s’est passé votre séjour à l’hôpital ou à la clinique ?

Deuxième opération : pied gauche

Je descends au bloc. Par chance, plusieurs personnes ne se sont pas présentées à l’heure ; je serai parmi les premières personnes à me faire opérer. Normalement, les « ambulatoires » sont prioritaires car ils doivent sortir en fin de journée.

Deuxième opération : pied gauche

Il faut compter 30 minutes à 1 heure pour que l’anesthésie fasse effet. L’anesthésiste est très sympathique. Il explique bien ce qu’il fait. L’infirmière est charmante aussi. J’ai apprécié qu’ils ne m’imposent pas des calmants car j’en avais eu à plusieurs reprises avant la première intervention et j’étais complètement shoutée en remontant ce qui a participé à ne pas ressentir la douleur lorsque je m’étais levée et sans doute à forcer. Sans compter, que je digère mal les substances chimiques car habituée à l’homéopathie.

À peine étais-je allongée sur la table d’opération que déjà mon cœur s’emballait – le chirurgien est charmant mais ça n’est pas la raison, je n’ai plus 15 ans. Je suis effrayée car lorsque son équipe me désinfecte la jambe, je ressens le froid ; je m’imagine le pire « ils vont m’opérer alors que la partie n’est pas encore endormie et je vais ressentir une douleur atroce » ; « boumbadaboum » pour reprendre Gainsbourg,  c’est la panique. L’équipe me rassure, ressentir le chaud et le froid est normal, je peux donc me détendre (ouf).

Vive la musique :

Rien de mieux que la musique et une bonne respiration pour redevenir sereine. Au passage, je fais partager un peu de musique. Voici une partie de la playlist opération (et post opération) : « Spirits up above » par José James, « Chan chan » de Compay Segundo, « l’étoile au Sahara » de Samarabalouf, « Sugar Sugar » de Diving with Andy, « Il cielo in una stanza » de Gino Paoli… Je vous conseille d’écouter des chansons douces car pour la première opération j’ai quand même réussi à bouger le pied :/ Heureusement, le chirurgien est vif et il a évité le pire. Surtout privilégier les chansons calmes ! Si comme moi vous souffrez du syndrome de la jambe sans repos alors je vous conseille d’en parler au médecin car je n’y avais pas pensé et j’ai bougé pendant l’opération.

Après cette parenthèse musicale, direction la salle de réveil puis retour dans la chambre.

Premier réflexe : demander de la glace.

Suite dans l’article : avis sur la clinique.

 Merci de laisser un commentaire pour raconter votre expérience au bloc ou d’en parler sur le forum!

Veille de l’opération du pied gauche

Trois mois exactement après la première intervention, me voici prête à « retourner sur le billard » – la veille de l’opération du pied gauche, j’ai pensé à faire une photo souvenir.

 

Veille de l'opération du pied gauche

Photo, ci-dessus, prise la veille de l’opération.

J’avais préféré me faire opérer en ambulatoire pour le premier pied mais j’avais regretté ce choix pour plusieurs raisons :

  • la clinique était confortable et le lit adapté pour surélever les pieds,
  • le malaise vagale que j’avais eu juste après m’être levée pour la première fois,
  • la forte douleur car je n’avais pas les médicaments qui me convenaient,
  • surtout : le fait de devoir ennuyer ma famille et les escaliers à monter pour accéder à ma chambre chez mes parents.

Par conséquent, j’ai choisi de rester hospitalisée une nuit après l’opération ; dans ce cas de figure, la clinique impose d’entrer la veille au soir.

J’étais sereine avant la première intervention et plutôt anxieuse lors de la deuxième, j’appréhendais cette nouvelle convalescence et les douleurs. Toutefois, je me réconfortais car grâce à l’expérience du pied gauche, je saurais logiquement anticiper les erreurs à éviter.

La photo, ci-dessus, a été prise 10 jours après l’accident, le pied droit est donc encore rouge et gonflé.

Rendez-vous dans un autre article pour vous parler de l’opération du pied gauche !

Si vous prévoyez de vous faire opérer, vous pouvez laisser des commentaires pour nous dire comment vous vous sentez !

Pied après accident de voiture

Comme évoqué dans l’article convalescence du pied droit, j’ai malheureusement été victime d’un accident de voiture deux mois et demi après l’opération. Mon pied a reçu un gros choc. Lui qui dégonflait normalement a finalement regonflé et mes doigts de pied ne touchaient de nouveau plus le sol.

pied après accident de voiture

Photo, ci-dessus, prise le lendemain de l’accident. Mes doigts de pieds ne touchaient plus le sol.

Après l’opération, il faudra un certains temps avant que vos orteils ne retouchent le sol car le pied est gonflé alors rassurez-vous, cela sera normal. Par malchance, le mien était quasiment guéri lorsque j’ai reçu ce choc.

Aujourd’hui, soit neuf mois après l’opération, ce premier pied est toujours raide après une longue marche et un peu douloureux ; je pense que cela est dû au choc de l’accident même si je reconnais que la convalescence m’a parue bien plus compliquée pour ce premier pied car je le répète, j’ai enchainé les mauvais points : grosse chaleur durant les deux mois suivant la chirurgie, j’avais après les 4 semaines peut-être un peu trop marché, je me remettais à peine d’une dépression – j’insiste sur le fait qu’en cas d’état dépressif, mieux vaut reporter l’opération car le mental est très important – puis l’accident de voiture : c’était « le pompon ». Heureusement, mes orteils touchent de nouveau le sol et j’ai osé me faire opérer du deuxième pied. Rendez-vous dans les prochains articles et vous verrez que les sensations ont été très différentes d’un pied à l’autre.